Le concept de « désobéissance civile » s’est développé à partir d’une conférence prononcée en 1848 par Henry David Thoreau après qu’il eut milité pour la cause abolitionniste et aidé des esclaves en fuite à franchir la frontière canadienne.
Est-ce que la résistance pacifique est un geste strictement individuel qui relève de la seule conscience ou s’agit-il d’un geste forcément collectif? Et comme la désobéissance civile entretient des rapports ambigus avec la violence, est-ce qu’on peut recourir à des actes de sabotage en toute impunité? Peut-on désobéir pour défendre des choix éthiques discutables?
Nous analyserons l’héritage de Thoreau et en débattrons à travers les mouvements écologiste, féministe, altermondialiste, les printemps arabe et érable, Occupy Wall Street, etc.
Conférencière : Francine Gagnon, professeure de philosophie
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