L’avenir des relations entre Autochtones et Québécois et le sens même de la nation du Québec dépendent intimement de ce que sera ou ne sera pas la réécriture à parts égales de notre histoire. L’histoire à parts égales permet d’échapper aux pièges de l’histoire coloniale classique qui privilégie, avant tout, le point de vue des Européens. Il faut redécouvrir les traces plurielles laissées par les Premières Nations sur la trace mémorielle du Québec. Les récits des voyageurs-explorateurs et colons dialoguent avec les récits oraux, les mythes, les légendes et les écrits autochtones contemporains. Émerge un portrait riche où se confrontent et s’enchevêtrent représentations et impensé colonial.